Élève de Maurice Denis aux « Ateliers d’art sacré », Philippe Lejeune a contribué au renouvellement de le peinture religieuse. L’œuvre de cet artiste a été très influencée par la musique et la littérature. Ses toiles singulières interpellent et questionnent le regard. Entre abstraction et figuration, tons pastels et éclatants, Philippe Lejeune fait régner dans ses œuvres un apparent désordre. Puis les couleurs et les formes s’harmonisent, se transforment et laissent place aux histoires et aux hommes.Partez à la découverte de cet univers artistique unique et partagez avec le peintre une méditation autour de la Bible, des Hommes et du Temps.Dans ce parcours d’une trentaine d’œuvres, Ancien et Nouveau Testament côtoient des sujets tirés de la littérature ou de la mythologie. Si ces sujets ont été maintes fois représentés par les maîtres de la peinture classique, Lejeune réussit à leur donner un souffle nouveau. Sa technique, son imagination, son savoir et sa méditation profonde lui permettent de rejoindre la lignée des peintres qu’il admire tant comme Fra Angelico, Grünewald, Rembrandt, Le Greco ou Vélasquez.

Durant des siècles, les habitants des campagnes de Basse-Bretagne ont vécu selon un mode de vie immuable. Dans le Vannetais, le quotidien était particulièrement lié aux pratiques religieuses et aux nombreuses croyances populaires ancestrales. Les grandes étapes de la vie mêlaient profane et sacré.A travers quatre scènes, reconstituant quatre aspects de la vie des Vannetais, découvrez cette alliance entre foi et coutumes.Costumes traditionnels, mobilier polychrome, objets usuels et sacramentels témoignent de ces grandes étapes.
La protection et l’éducation chrétienne des enfants. En Morbihan, usages religieux et talismans protégeaient dès l’enfance. Colliers et pierres sacrés guérissaient les corps, les chapelets et le catéchisme guérissaient les âmes.
Les fêtes de mariage. Dans l’intérieur reconstitué, une famille se réunit autour des époux pour leur offrir leurs présents de mariage.
L’enseignement des missions paroissiales. Elles permettaient à l’Église de recentrer la vie chrétienne, de raviver la foi des fidèles à l’aide de tableaux moraux, appelés taolennou.
Le culte de la mort. La mort et ses coutumes, comme l’Ankou, appartenaient au paysage familier des populations. Vivants et défunts « vivaient » ensemble notamment lors de la veillée funèbre.

• Parcours musical (audioguides)
• CONFÉRENCE : « Philippe Lejeune, visite aux sources de son inspiration » par Irène de Château-Thierry, commissaire de l’exposition et responsable de la commission diocésaine d’Art sacré. Dimanche 16 juillet, à 16h30 – Rendez-vous à l’accueil des expositions, Galerie du Cloître.

• Parcours musical (audioguides)
• Parcours enfant
• Visite guidée tous les jours à 16h
• CONFÉRENCE : « Symboles du sacré dans l’art populaire breton » par Korantin Denis, commissaire de l’exposition. Dimanche 13 août à 16h30 – Rendez-vous à l’accueil des expositions, Galerie du Cloître.

Groupes
• Accueil toute la journée ; sur réservation.
• Visites guidées en dehors des heures d’ouverture au public, tous les jours en matinée.Scolaires
• Accueil toute la journée en semaine ; sur réservation.
• Visites guidées et/ou supports de visites tous les jours en semaine ; sur réservation.
• Possibilité de créer un parcours s’adaptant au projet pédagogique avec l’un des médiateurs de l’Académie ; sur demande et réservation.
• Une formule à la journée comprenant la visite du sanctuaire et des expositions est également disponible ; sur demande et réservation.

Outre ces deux expositions temporaires, l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés vous propose deux expositions semi-temporaires.
Découvrez aussi le parcours historique « Sainte-Anne, l’histoire d’un sanctuaire en pays breton » et les ex-votos offerts à Sainte-Anne avec « Le Trésor« .